Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest par Inter Pares et Solidarité Union Coopération (SUCO)

L'objectif du projet est de renforcer l'adaptation des communautés au changement climatique en impliquant les femmes et les jeunes dans la conservation de la biodiversité et l'action climatique grâce à des pratiques agroécologiques et à la réhabilitation des écosystèmes, tout en renforçant leur pouvoir économique grâce à des technologies adaptées et aux marchés locaux. En intégrant la gouvernance locale, l'égalité des sexes et l'agroécologie, il vise à accroître la résilience au changement climatique des femmes, des peuples autochtones et des communautés des régions côtières et insulaires de Côte d'Ivoire, de Guinée-Bissau, du Sénégal et du Togo. L'implication des jeunes locaux garantira un apprentissage et des pratiques durables, renforçant ainsi leur rôle dans la promotion de l'égalité des sexes, de l'action climatique et de la protection de la biodiversité.

Le projet vise à renforcer l'adaptation au changement climatique des femmes et des jeunes ruraux et autochtones des régions côtières et insulaires écologiquement sensibles de Côte d'Ivoire, de Guinée-Bissau, du Sénégal et du Togo. Il vise à accroître leur influence dans la promotion des politiques climatiques et la gouvernance des écosystèmes, notamment en ce qui concerne les écosystèmes à forte biodiversité et vulnérables au changement climatique.

L'initiative vise à renforcer la protection des écosystèmes menacés par le changement climatique grâce à l'agroécologie, à la restauration et à la protection des habitats, menées par des femmes et des jeunes ruraux et autochtones. Elle vise également à renforcer la résilience climatique de ces groupes par l'autonomisation économique et énergétique.

Ce projet vise à améliorer l'adaptation au changement climatique des femmes et des jeunes des zones rurales et autochtones par le renforcement des capacités et une mise en œuvre concrète. Il commence par l'identification des obstacles et des leviers à leur participation active aux instances décisionnelles sur la biodiversité et le climat, puis organise des ateliers de formation pour renforcer leur rôle dans ces domaines.

Les femmes et les jeunes mènent des initiatives de réseautage et de plaidoyer, appuyées par des actions de sensibilisation aux politiques climatiques et à la conservation de la biodiversité. Ces activités de plaidoyer ciblent les autorités nationales et incluent des actions de mobilisation du public au Canada par le biais de diverses plateformes médiatiques.

Les autorités locales réalisent des diagnostics participatifs pour évaluer la vulnérabilité des écosystèmes au changement climatique et formuler des stratégies d'adaptation tenant compte des sexospécificités. Des ateliers villageois sensibilisent et forment les dirigeants locaux aux mesures d'atténuation et d'adaptation à la biodiversité tenant compte des sexospécificités, ce qui conduit à l'élaboration et à la mise en œuvre de plans de gestion et de développement des écosystèmes.

Le projet fournit une assistance technique et financière pour promouvoir des pratiques agroécologiques résilientes au climat, améliorer l'accès à l'eau et faciliter la reforestation des pépinières et des écosystèmes côtiers. Des technologies solaires et économes en énergie sont déployées pour la production, la transformation et la conservation des aliments.

La formation couvre l'exploitation et l'entretien des systèmes d'énergie renouvelable, le développement commercial, les chaînes de valeur inclusives, la gestion coopérative et la commercialisation directe. De plus, un soutien est apporté aux entreprises rurales gérées par des groupes de femmes, afin de renforcer les structures d'épargne et de crédit.