Appui à l'ASERGMV pour renforcer la résilience des écosystèmes et des communautés face au changement climatique, par la FAO Sénégal
Informations sur le projet
Ce projet quinquennal vise à réduire la vulnérabilité au changement climatique dans les zones de la Grande Muraille Verte en renforçant les capacités d'intervention sur le terrain de l'ASERGMV. Il s'attaque aux difficultés liées à l'adoption de pratiques de gestion durable des terres (GDT), telles que des cadres juridiques défavorables, le manque d'intégration des objectifs économiques, sociaux et environnementaux dans la gestion des terres, l'insuffisance des données sur la dégradation des terres et des conditions foncières difficiles. Le projet vise à encourager l'adoption de la GDT, à promouvoir une approche inclusive et à accroître la participation des acteurs locaux, notamment des femmes et des jeunes, à la gestion des ressources naturelles, tout en garantissant l'utilisation de technologies adaptées au contexte.
Le projet vise à renforcer la résilience des écosystèmes et des communautés face aux impacts du changement climatique, en mettant l'accent sur les femmes et les jeunes. Il vise à renforcer la capacité des femmes et des jeunes à adopter des pratiques agricoles durables, sensibles au genre et adaptées à la variabilité climatique.
L'initiative promeut l'adoption de solutions fondées sur la nature et tenant compte des questions de genre pour atténuer le changement climatique, apportant ainsi des bénéfices supplémentaires à la biodiversité. Elle s'efforce également d'améliorer la gouvernance climatique en favorisant des approches inclusives, respectueuses de l'environnement et tenant compte des questions de genre, grâce au renforcement des capacités des institutions compétentes.
Ce projet met l'accent sur la mise en œuvre sur le terrain et le renforcement des capacités pour atteindre ses objectifs. Ses principaux résultats comprennent la mise en place de mesures d'adaptation pour restaurer les terres dégradées et améliorer la résilience environnementale, ainsi que le développement de techniques et d'infrastructures de conservation de l'eau et des sols.
Des efforts sont déployés pour améliorer l'accès des femmes et des jeunes aux ressources productives, leur permettant ainsi de développer des sous-projets au sein des chaînes de valeur. Le projet renforce les capacités des populations locales par la formation et la mise en place d'infrastructures pour participer aux activités des chaînes de valeur.
La promotion de la biodiversité se fait par des actions dans les zones protégées, les réserves naturelles et la régénération forestière. Les communautés locales sont ainsi outillées pour bénéficier de la régénération biologique et contribuer à la séquestration du carbone et à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
L'adaptation et l'atténuation du changement climatique sont intégrées aux documents de politique, de planification et aux programmes locaux. Le projet renforce également la capacité des parties prenantes à formuler des projets et des programmes prenant en compte le changement climatique. De plus, il renforce la présence des femmes et des jeunes dans les instances décisionnelles et soutient leur plaidoyer sur les effets du changement climatique aux niveaux national et international.


Données du projet
ASERGMV, CECI, SUCO, SOCODEVI, Carrefour International, UPA DI, et Université McGill.